Lunifer
Lunifer
Je l'éplucherai jusqu'à l'extrême goutte de sa sève
Sa peau brune perdra de son appas
Elle sera amnésique à la lame de mon courroux fétide
Elle c'est la lune rancunière
Je boirai le nectar de ses nuits inopinées
La voir gémir me procure allégresse, non compassion
Hercule même serait sans force devant la force de ma haine
Tu es noire comme le fond de ces quatrains
Te dire quoi ? Regarde la haine que tu crées en moi
L'écho de ton nom fait fuir les divins anges
Comme dans les gothiques maisons hantées
S'enfuient les blancs pigeons du paradis.
Tes atouts assortis de démence scabreuses
Battent de de l'aile comme de maudits touraco
Tes jambes en fils barbelés
Extrapolent nos vues d'innocents ignares.
Khalil, Bouaké le 10/0717 à 11h11